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L’ufologie ou l’ovniologie, est une discipline qui consiste à recueillir, analyser et interpréter tout ce qui se rapporte au phénomène ovni (photographies, témoignages, traces au sol par exemple. une apparition sur il de la reunion hier soir a 21h30 le phénomène et résté 2 seconde sur place et reparti en direcetion de la mére a st louis

mardi 21 juillet 2015

Une expérience relance l’idée d’une origine de la vie venue de l’espace


Une expérience relance l’idée d’une origine de la vie venue de l’espace

VENDREDI 17 JUILLET 2015

Rédigé par admin | Classé dans : Espac

 

 

Et si la Terre avait été “fécondée” par de la vie extraterrestre apportée par les météorites ?C’est une hypothèse marginale sur les origines de la vie mais qui garde tout son attrait… Or une expérience vient de montrer pour la première fois que des bactéries coincées dans une météorite peuvent survivre aux conditions extrêmes de son entrée dans l’atmosphère.

Ce résultat ne permet pas d’inférer que les premières formes de vie terrestres, des organismes unicellulaires, ont été apportées depuis l’espace, loin de là !, mais il démontre que ce n’est pas totalement impossible. Surtout, il nous en apprend davantage sur l’extraordinaire résistance des formes de vie les plus simples…

 UNE VIE RÉSISTANTE AUX CONDITIONS EXTRÊMES DE L’ENTRÉE ATMOSPHÉRIQUE

L’expérience, menée par des chercheurs de l’Académie des Science Russe, a consisté à sélectionner une bactérie particulièrement résistante, à l’enfermer dans un morceau de basalte (roche magmatique présente dans de nombreux météorites), à coller le tout sur la paroi extérieure d’un satellite, à envoyer ce dernier dans l’espace et puis à le faire ré-entrer dans l’atmosphère à une vitesse comparable à celle des météorites, enfin à regarder si la population de bactéries a survécu au voyage.

Concrètement, le candidat sélectionné est la bactérie Thermoanaerobacter siderophilus, une espèce découverte en 1999 capable de survivre à des températures de 121 °C pendant 90 minutes et dans un milieu riche en oxydes de fer (présents dans les météorites). De nombreuses colonies de cette bactérie ont été enfermées dans trois disques de basalte (7 cm de diamètre, 1.4 cm d’épaisseur) lesquels ont été collés à la surface du module d’atterrissage d’un satellite FOTON-M4, comme le montrent les images : 

A gauche, les trois disques de basalte logeant les bactéries. A droite, la position des disques sur le satellite FOTON-M4 (PLOS ONE)

Après 45 jours de séjour dans l’espace, sur une orbite de 575 km d’altitude, le module de rentrée atmosphérique s’est précipité sur la Terre à 7,6 km/s (soit 27 360 km/h) : les frottement de l’air ont porté les disques de basalte enfermant les bactéries à des températures pouvant dépasser 1250 °C (fusion du basalte).

16 % DES COLONIES BACTÉRIENNES ONT SURVÉCU À L’EXPÉRIENCE

Si les échantillons n’ont pas subi le terrible impact avec le sol, car le module a fini par déployer ses parachutes, le résultat est néanmoins impressionnant : 16% des colonies ont survécu. Et après avoir choyé ces survivantes dans un bain de culture à 65°C pendant 120 heures, celles-ci avaient l’air de se porter bien, comme le montre la figure ci-dessous :

Les clichés A et B montrent les bactéries ayant effectué le voyage aller-retour vers l’espace, les deux autres sont des échantillons de contrôle (PLOS ONE)

L’expérience et ses résultats sont inédits, d’autres ont déjà été réalisées mais dans des conditions moins extrêmes. Même s’il a manqué l’étape cruciale de l’impact sur le sol, dont la violence dépasse les conditions de cette expérience, cela renforce un peu l’hypothèse de la panspermie, qui postule la “fertilisation” de la Terre par une vie extraterrestre.

Source : science-et-vie.


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